La cholécystite aiguë - Une inflammation de la vésicule biliaire

Définition de la cholécystite aiguë

La cholécystite aiguë est une inflammation de la vésicule biliaire généralement causée par la présence d’un calcul biliaire dans le canal cystique. Ce dernier transporte la bile, stockée dans la vésicule biliaire, vers l’intestin. Lorsque le canal cystique est obstrué par un calcul biliaire, la bile demeure dans la vésicule biliaire et entraîne une inflammation.

Symptômes de la cholécystite aiguë

Les symptômes de la cholécystite aiguë peuvent inclure des douleurs au niveau de la partie supérieure droite de l’abdomen, des vomissements, des nausées, une fièvre et des frissons. Chez les personnes âgées, les symptômes peuvent être non spécifiques comme une perte d’appétit, une sensation de fatigue ou de faiblesse ainsi que des vomissements.

Diagnostic de la cholécystite aiguë

Le diagnostic de la cholécystite aiguë est généralement réalisé à l’aide d’une échographie abdominale qui permet notamment de détecter la présence de calculs biliaires. Parois, d’autres examens d’imagerie peuvent aussi être utilisés (ex. : cholescintigraphie).

Traitement de la cholécystite aiguë

Le traitement de la cholécystite aiguë est généralement la cholécystectomie, soit l’ablation de la vésicule biliaire. Le traitement requiert une hospitalisation lors de laquelle les individus sont maintenus à jeun et reçoivent des soins de support incluant une hydratation par voie intraveineuse, des analgésiques et des antibiotiques. En général, la cholécystectomie est réalisée dans les 24 à 48 heures suivant l’apparition des symptômes. Cependant, elle peut être retardée ou évitée si les patients sont instables et/ou présentent un risque chirurgical accru.

Approche nutritionnelle pour la cholécystite aiguë

Dans le contexte de la cholécystite aiguë, le but de l’approche nutritionnelle est de favoriser le bien-être des individus en leur offrant une alimentation qui tient compte de leur état clinique et de leur tolérance.

  • Initialement, les individus sont maintenus à jeun. Cela permet de limiter la stimulation de la vésicule biliaire et de prévenir l'augmentation de l’inflammation.
  • Ensuite, les individus reçoivent également des liquides et des électrolytes par voie intraveineuse. Cela permet de rétablir l’équilibre hydro-électrolytique favorisant un état clinique optimal avant l’intervention chirurgicale.
  • Enfin, l’alimentation orale est réintroduite graduellement en débutant avec des liquides puis un régime hypolipidique (pauvre en lipides).

Références

Article rédigé par:

Marie-Noël Marsan, Nutritionniste

 

Maladies digestives

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